Voici le résumé d'un article paru sur le Figaro.fr qui pointe du doigt les absurdités de nos habitudes de consommation alimentaire.
En effet, déjà le constat : les consommateurs ont complétement oublié les saisons et achètent aussi bien des fraises à Noël que des cèpes au printemps, alors que dans le même temps les crevettes viennent de Madagascar, le boeuf d'Argentine, le mouton d'Australie et les ananas du Ghana, et on déguste même du vin chilien ou australien.
Mais le pire, c'est que cela ne nous choque plus guère que de pouvoir manger n'importe quel fruit ou légume quelle que soit la saison et en tout lieu.
Seulement voilà, ces exigences ont un coût écologique élevé : désormais, les aliments se promènent et font le tour du monde et auront parcouru des milliers de kilomètres avant d'arriver sur nos tables.
Cela entraîne des émissions toujours plus importantes de gaz à effet de serre.
Tiens, un dernier exemple des plus absurdes communiqué par l'Ademe qui souligne certaines aberrations du commerce : en 1999, la France a exporté 3 515 millions de tonnes de lait et la même année, elle en importa aussi 1 641 millions !
Alors, ne serait-ce pas le moment de penser à "manger citoyen" et de retrouver le temps des saisons et le goût de la consommation des productions de sa région ?