ANCRAGE organise, le Jeudi 6 octobre à 18h30, une soirée débat, dans les locaux d'Ancrages - 42 Bd d'Annam, Bât. 3, 13016 MARSEILLE
Echanges autour du livre de Cesare MATTINA, avec André DONZEL, sociologue et président de l'association Ancrages
Après les soirées dédiées à l'afro-féminisme et au contrôle au faciès, le cycle Agora des mémoires se poursuit avec la question des clientélismes.
Cesare Mattina, enseignant-chercheur en sociologie au Laboratoire méditerranéen de sociologie (LAMES-CNRS) à l'université d'Aix-Marseille, a choisi l'exemple de Marseille, pour étudier les clientélismes urbains, dont il faut bien parler au pluriel.
Pour Ancrages dont l’objet est de valoriser les mémoires des migrations dans la ville, cette question est centrale pour comprendre les processus d’assignation, de légitimation des « communautés » et plus largement, l’enjeu de l’intégration des mémoires plurielles dans l’identité phocéenne.
A la célébration du cosmopolitisme et au retournement du stigmate qui caractérisent souvent Marseille, l’auteur analyse l’invention politique des « communautés », et la redistribution des ressources matérielles et symboliques comme moyen de classement socio-ethnique et religieux.
De la réponse à la demande sociale à la régulation clientélaire, quels sont les processus qui participent des représentations « communautaires » ? Comment les enjeux mémoriels interviennent- ils dans la reconnaissance et la légitimation politique des « communautés » ?
À partir de l’exemple pas si pittoresque de Marseille, Cesare Mattina évoquera comment les clientélismes auprès des électeurs s’organisent en ville et la façon dont il s’adresse en priorité à des individus influents et à des familles de classes moyennes plutôt qu’aux plus démunis.
Réservation obligatoire auprès de communication@ancrages.org .
Inscription dans la limite des places disponibles avant le 1er octobre 2016