Le souci étant que cette vision d'exécution, on a déjà pas mal travaillé dessus. Et il n'a quasiment rien retenu. C'est pour ça que je me dis qu'il a besoin de "retourner aux sources", de comprendre le fonctionnement du logiciel, pour ensuite pouvoir raccrocher à sa mémoire tous les petits gestes de l'exécutant.
Ou alors il lui manquait de la pratique, car jusqu'à présent il pratiquait rarement, alors que là il aura un usage quotidien de ses outils.
Je vois.
De mon point de vue, ce qui lui a posé problème c'est que c'était toi.
Quand il y a une relation intime, c'est compliqué.
Avec un enfant ou un autre membre de la famille, ça ne posera pas de souci car il y a une reconnaissance du pouvoir ou de l'autorité.
Je sais pas trop comment te l'expliquer d'un point de vue psychologique, sans que mes propos soient déformés et mal interprétés.
Donc là où je te suis parfaitement c'est qu'il faut quelqu'un d'autre que toi pour aborder ça.
En revanche, d'un point de vue méthodologique, je travaillerai + sur des objectifs à atteindre avec une correction derrière pour approfondir.
Exemple :
Il connaît les bases : Fichier, Nouveau et taper au kilomètre. Tu lui donnes en 1er exercice un texte simple à taper avec juste de la base. Vous corrigez, tu lui montres comment on met en retrait, les dates automatiques etc...
2 - le même texte avec des spécificités. Pour continuer à acquérir les bases et commencer les spécifictés.
3 - le même texte, avec les spécificités et des complications : Bases acquises, spécificités approfondies et encours d'acquisition + début d'apprentissage des complications
Et ainsi, chaque fois que tu hausses le niveau, tu gardes à l'esprit de l'acquisisition du niveau précédent, de l'approfondissement du reste... etc...
Et tu verras qu'à un moment, de lui même il te dira "oh tu me lâches avec tel ou tel attendu, je sais faire"
Un adulte, pour comprendre, il doit expérimenter de lui même, contrairement à un enfant dont l'esprit n'est pas encore plein d'acquis, d'idées reçues

Un adulte a besoin d'un but à atteindre....
Ci dessous un extrait de mes cours de formateur :
Pour qu’il y ait appropriation et/ ou confrontation, il faut que les stagiaires aient quelques
choses à réaliser : c’est en faisant que l’on apprend.
C’est en se heurtant à une difficulté que le stagiaire appelle la connaissance ou qu’il sent un
appel de connaissance qui réponde à un besoin : théorique, technique, pratique ou
explicatif.
L’apprentissage procure un sentiment de liberté, d’autonomie voire de dépassement. Un
programme trop académique, trop rigide le permet rarement. Il est nécessaire de réfléchir au
rythme, aux supports, aux conditions entre les sessions. Exemples : Que faisons-nous de la
fatigue de la troisème heure, de la “sieste intellectuelle” de l’après-déjeûner, d’une
saturation du théorique ?
Le travail, l’exercice, le support d’apprentissage... doit procurer un certain plaisir pour
celui qui apprend.
Ceci nécessite une programmation parfois la construction de l’exercice, d’un outil : une
aide, une méthode opératoire intermédiaire expliquée, une gestion du temps et aussi une
alternative dans les exercices, les modalités, pour qu’il y ait choix des stagiaires.