Ce fil a pour seul objectif de fournir quelques informations de culture générale axée sur l'informatique et s'adresse autant aux curieux qu'à ceux qui souhaitent assimiler un certain nombre de termes et ainsi décrypter avec aisance certain tutoriels ou notices présents sur le net. Le choix du livre blanc n'était pas anodin. Comme le souligne Mike13 c'est un phénomène de mode, les livres blancs pullulent sur le net, c'est d'ailleurs ce qui m'a motiver à en parler. Par ailleurs, cette expression n'est absolument pas issue de la culture informatique et ça me permettait d'évoquer une notion sans entrer dans des détails techniques.
Cette fois je vais, au travers d'un article du net, expliquer deux ou trois choses, qui sont en fait des basiques sur lesquels nous pourront nous appuyer pour aller de l'avant.
A risque de sortir une lapalissade, l'informatique est en constante évolution : pas tant dans les technologies, à l'heure actuelle, que dans les solutions envisagées pour tirer parti au mieux des performances matérielles en mutualisant par exemple des ressources (je ne développerai pas ce point aujourd'hui, ça viendra en son temps)
Pour se tenir au courant l'informaticien (un mot fourre-tout, soit dit en passant, qui ne correspond à rien de concret : est-il exploitant en ressources, développeur, technicien d'assistance informatique?) dispose sur le net de nombreux magazines nécessaires à ce que l'on appelle dans le jargon du milieu :
la veille technologique. Une expression qui parle d'elle même et évoque l'obligation de rester en éveil sur les avancées en matière d'évolution matérielle, logicielle ou protocolaire.
Je peux vous citer parmi ces magazines
ZDNet.fr,
Silicon.fr ou encore
ITexpresso.fr. Il est à noter que la notion de
veille technologique s'accompagne implicitement d'une veille économique. Les enjeux financiers sont un moteur dans la recherche de solutions à moindre coup, à haute performance et à haute sécurité.
- Petit aparté (ça n'est pas vraiment le sujet que je souhaite aborder aujourd'hui, mais la précision n'est pas superflue) : Quand on parle de sécurité dans le monde de l'informatique on n'évoque pas simplement la sécurisation des données ou des transactions. Il s'agit en fait d'assurer la continuité d'un service, sa
disponibilité.
La disponibilité est un sujet vaste (trop pour faire l'objet d'une simple information succincte) sur lequel je ne vais pas m'étendre. Sachez juste que dans l'ombre une quantité incroyable de moyens sont mis en œuvre pour éviter que les services informatiques névralgiques ne tombent en panne et ne paralysent une entreprise, une économie, un gouvernement ou un pays entier. -
Le 3 février dernier
ZDNet.fr titrait : « France : le trafic
VoIP dépasse pour la première fois celui du téléphone classique ». De quoi parle cet article? Pour le comprendre il faut déjà définir ce qu'est une
IP.
Vous avez tous déjà entendu ou vous même évoqué l'
adresse IP d'un périphérique (je rappelle qu'un périphérique est un accessoire qui gravite autour de la cellule micro-ordinateur, pour reprendre ce que disait Mike13 il s'agit par exemple d'un clavier, d'une souris oui d'une imprimante). Sur un réseau, une
adresse IP est affectée à chaque périphérique du réseau de façon à ce que ces derniers puissent communiquer entre eux. C'est le même principe que pour une correspondance postale : si je souhaite envoyer un colis à quelqu'un il me faut son adresse, et celle-ci sera différente de celle de son voisin (ne serait-ce que par le nom du destinataire ou l'étage de l'immeuble).
Sur un réseau donné chaque périphérique a donc une
adresse IP différente.
C'est bien beau tout ça mais c'est quoi cette adresse? Et pourquoi on l'appelle IP?
Dans les faits, cette adresse est une phrase chiffrée de quatre séries de nombres séparées par un point. Exemple : 172.25.0.5. Je n'en dirait pas plus sur sa composition, à ce stade ça n'a pas grand intérêt.
L'informatique fonctionne en un empilement de couches de
protocoles. Un
protocole est une spécification de plusieurs règles pour un type de communication particulier. De façon générale,
chaque protocole ne sait communiquer qu'avec le protocole de couche inférieure et supérieure adjacente. Prenons un exemple très simple et concret pour comprendre cela :
Quatre individus A, B, C et D doivent communiquer entre eux. A ne parle que le chinois. B excelle dans le chinois et le finlandais. C communique avec aisance en finlandais et en russe, tandis que D se contente de sa langue maternelle le russe. D souhaite poser une question à l'individu A. Le seul à pouvoir le comprendre est son ami C. Mais C sera incapable de poser la question directement à A et passera alors par B pour faire l'interprète. Pigé?
En informatique c'est pareil : deux protocoles séparés par un protocole intermédiaire ne peuvent (généralement) pas communiquer. Le IP d'
adresse IP signifie
Internet Protocol. Il s'agit donc d'un des
protocoles autorisant les communications sur un réseau.
Le terme
VoIP dans le titre de l'article est l'acronyme de
Voice over IP : la voix sur
réseau IP. C'est donc une technique qui permet de communiquer par la voix via l'Internet. Mais cette communication ne se limite pas à la voix et grâce au
streaming (diffusion en mode continu qui permet la lecture d'un flux audio ou vidéo à mesure qu'il est diffusé) les communications se font de visu : c'est ce que l'on appelle la
visioconférence.
Certains d'entre vous connaissent sans doute les logiciels
Skype ou
Live Messenger qui permettent de téléphoner sur Internet de PC à PC via une
vidéoconférence. Si nos téléphones portables sont pourvus de cette fonction, c'est grâce justement aux possibilités offertes par le performances du Net.
Que nous apprend alors cet article? Très simplement qu'une passation de pouvoir à lieu et que désormais les français communiquent plus par Internet (au travers du
protocole IP) que par le réseau téléphonique traditionnel.
Voilà, j'espère avoir fait simple et digeste, je vous engage à lire l'article en question à cette adresse
http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39712709,00.htm il n'est pas très long et enchaîne surtout les données chiffrées pour étayer son propos. Au cours de la lecture vous verrez deux acronymes obscurs que je vous définie tout de suite :
FTTB (Fiber To The Building), signifie « fibre jusqu’au pied d’immeuble ». C'est la politique de
Numéricable qui ensuite répartit les ressources entre ses abonnées dans l'immeuble concerné.
FTTH (Fiber To The Home), signifie « fibre jusqu'au foyer ». C'est le réseau qu'est en train de développer
Free, au grand dam de
Numéricable. Sans répartiteur chaque foyer aura la totalité des ressources et donc une qualité de connexion bien supérieure.
Bonne journée.