post inclassable ... instants méditatifs et révélateurs d'une réflexion personnelle destabilisante et reposante ... bonne nuit .
pas un mot, pas un bruit tu savoures le silence . Oubliée la turpitude l'espace d'un instant , et tu écoutes enfin ce qu'il y à l'intérieur.
Sorti du galop , de la foule , une espèce de mélancolie te gagne , ni tristesse , ni joie, juste un vie salvateur dans lequel on voudrait se lover.
Sans donner de noms , sans chercher de causes , être à l'écoute d'un petit égoisme qui fait de toi juste le centre et la périphérie du monde, une espèce d'harmonie perdue par le tracas de la vie.
Presque parfaite , si ce n'est que la paix demeure incomplète, et vient l'instant ou tout bascule, face à des certitudes qu'on nie. La compréhension de soi, brisée , insouluble , irrésolue , irraisonnée , au moment ou sans s'en apercevoir on l'a liée à l'incompréhension de l'autre.
Les états méditatifs , par ailleurs habituellement si reposant , deviennent perturbant. Comme le demi sommeil du loup solitaire au fond de sa tanière , perturbé par un bruit inconnu. Un écho qui parle au fond de soi , et perturbe., qui terrorise.
Une raisonance qu'on cherche à fuir , et qui vous gagne malgré vous. Qui arrivent à déranger le silence de la paix intérieure.
La solitude si chairement construite , amie famillière vous trahit, la surface du lac est perturbée et frémi. Et la notion de vide , pas par rapport à vous même mais par rapport à cet écho fait place.
Indéfinit et indéfinissable mélancolie du vide, de l'abscence sans que la présence n'est été, juste l'accoutumance à une familliarité qui dépasse l'humain, transcende les mots , et vient détruire un équilibre interieur qu'on essaye de préserver.
Que les dés soient jetés, laissons couler , demain dira le pourquoi. C'est l'acceptation du destin.