( Poème inspiré par quelques mots de
l’ Evangile de MARC – Chapitre 14 – Verset 6 )
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POURQUOI LUI FAITES-VOUS DE LA PEINE ?
C’est vrai je t’ai encore fait de la peine,
comme je suis maladroit, pourtant tu sais je t’aime.
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J’avais peut-être raison, mais j’ai eu tort
dans la manière que j’ai eu d’avoir raison.
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Je l’ai compris lorsque j’ai inversé les rôles,
cesse ta peine, et viens au creux de mon épaule.
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Tant de paroles inutiles et parfois blessantes,
des regards, des attitudes chagrinantes.
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Envers mon conjoint, mes voisins et mes enfants,
envers mes frères, mes sœurs et mes parents.
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Je suis dans la maison de Simon le lépreux,
une femme verse sur le Roi des Hébreux,
une huile de nard pur, d’un prix faramineux.
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Des invités s’indignent et murmurent entre eux,
contre elle femme fragile, le cœur soucieux
lourd de chagrins et de peines, si malheureux.
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Ecouter, entendre et comprendre la réponse de Jésus,
sa parole me relève quand je suis abattu.
Sa voix claire ne m’est pas inconnue,
c’est l’appel du Berger dont le son est reconnu.
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Sur toi Jésus je me repose en paix,
du cep je ne veux point m’éloigner.
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Comme un sarment parmi d’autres sarments,
mon désir est d’être ni plus petit, ni plus grand.
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En toi Jésus je veux pour toujours demeurer,
dans l’obéissance, et selon ta volonté.
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