Je tombe, par hasard, sur ce fil et je trouve qu'il n'est pas rasoir.
Je suis donc aller visiter le blog des journalistes dits libres, mais, tout libres qu'ils soient, il me semble qu'ils voient l'actualité municipale en fermant l'oeil droit et en ouvrant grand l'oeil gauche.
Dire que la presse marseillaise est libre me parait être un doux euphémisme. Hors le fait que le
pouvoir capitalistique soit entre les mains de grands groupes qui échangent les titres comme le font, avec les balles, les grands champions de tennis, il ne faut pas oublier que le lectorat marseillais se divise en deux parties, à peu près égales :les héritiers de Jean Fraissinet qui ne se sont pas encore aperçu que le grand chat est mort et les veufs et veuves de Gaston Deffere qui, eux, ne l'ont pas encore enterré. Il ne faut donc pas perdre le moindre lecteur et notre seul journal préféré aurait du s'appeler " La Provence Méridionale " ou " le Méridien Provençal ".
Par ailleurs, lorsque les rédacteurs vous invitent à leur écrire, soyez assurés que, le soir même,
vous pourrez retenir une chambre à l'Hôtel des Invalidés.
Je signe courageusement de mon nouveau pseudonyme :
Alonso Fondubar, mes amis me reconnaitront...........