J"ai atterri là après la guerre d'Algérie comme bon nombre de pieds noirs chassés par le événements...c'était l'extrême limite de la banlieue à l'époque...
Je suis allée à l'école au Merlan village et à l'école de Musique de l'annexe du conservatoire.il y avait de jolis pavillons autrefois.C'était un joli coin de campagne qui s'est atrocement urbanisé car il a fallu loger les descendants des familles qui faisaient, encore, après et malgré la guerre de deux à six enfants par couple faute de contraception,Il a fallu ensuite accueillir les immigrés qui ne vivaient pas si bien que ça dans leurs pays désormais indépendants.
Les maîtresses nous amenaient autrefois herboriser dans la campagne environnante et nous ramenions ds têtards et des grenouilles des mares.L'urbanisation galopante a eu pour conséquence de réduire les champs, les forêts, les bosquets et la garrigue ,l'espace public a été vendu en lots privés qui se sont d'ailleurs réduits comme peau de chagrin: fini les grandes bastides avec beau grand parc, bonjour les lotissements et les résidences à plusieurs étages et ls atroces barres HLM.
J'habitais à l'époque la cerisaie.Un symbole??,Le terrain devait être planté de cerisiers et on y avait construit ces hideuses barres et tours.Il y avait déjà la galerie commerciale où on trouvait l'essentiel mais ma mère faisait les courses de la semaine au centre E Leclerc de la belle de mai.Le carrefour a été ouvert dans les années 75-76-il me semble,
A vrai dire comme avant il fallait aller au centre ville en voiture ou en bus et que les autres grands centres commerciaux étaient encore plus éloignés et bien moins développés que maintenant carrefour a été une bénédiction pour les ménagères du coin.