Salut tout le monde
Rhôôô aujourd'hui il pleut, c'est un temps à faire des recherches,
Une idée pour le titre simplement: En souvenir de St Jean, ou La mémoire du quartier St Jean !!
Bien fanny13, très bien !
Peut-être même
La mémoire retrouvée du quartier Saint-JeanEt dessous
1943 - 2015 ? Pourquoi pas ? La date de la destruction, la date de la retrouvaille ?
jipé en farfouillant un peu de partout j'ai trouvé ça avec le plan agrandi de tes rues, peut être que tu connais.et le lien pour agrandir.
Vi, on en a déjà parlé au début de cette looooongue discussion, et le truc qui m'ennuie beaucoup dans ce plan, c'est qu'il zappe les travaux de 1839 (au début je parlais de 1843, mais j'ai trouvé récemment une info, voir plus bas).
Voilà ce qui est écrit quelque part sur le site à propos de ce plan :
Le plan des Vieux quartiers de Marseille en 1820 mais qui n'avait presque pas changé jusqu'en 1943.
Quand je pense que la rue Lancerie a été grave raccourcie, que le premier bloc d'habitations au niveau de la Tourette a été rasé, que les blocs suivants ont été rabotés, euh, son "presque pas changé" me fait un peu mal. Et on en a également parlé quand je comparais les plans de 1840 et 1845.
Quant à ce que j'ai découvert, je vous le livre brut du web avec les liens pour y accéder, et je ne sais pas du tout (et je n'ai rien trouvé) qui est ce Pascal dont il est question (rien à voir avec Blaise, qui a vécu 300 ans plus tôt)
(c'est moi qui met en gras) :
Quant au port, il n’est plus question seulement de son assainissement. Salubrité, mais aussi encombrement, prix et délais des manutentions supposent une réorganisation et une extension. On a bien entrepris, en 1829, la construction au sud-ouest du bassin du Carénage : faible dégagement, réservé à la fabrication et au renflouement des navires. Le dilemme : réduire le bassin pour élargir les quais, ou agrandir les quais pour étendre le plan d’eau, ne peut être résolu sans consentir à raser une partie des maisons de façade sur la mer, ce qui coûte cher, indispose les habitants et n’apporte qu’une faible amélioration. Les neuf millions de crédit accordés à ces travaux (approfondissement des mouillages, recul du bâti) par la loi de 1839 n’ont que peu d’effet. En 1842, l’un des rapporteurs de la question des ports au Conseil municipal, Deluil-Martiny, résume cet encombrement : du côté de Rive-neuve, trois rangées de navires en attente, perpendiculairement au quai ; du côté du quai du Port, cinq rangées ; le débarquement interminable. Il faut donc étendre le port, quitte, de ce fait, à « déplacer » les intérêts.
http://books.openedition.org/enseditions/384
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Pascal, Discours de réception prononcé à l’Académie de Marseille, 21 mai 1865, Marseille, 1865, p. 11-18.
… Comment le Port de Marseille a-t-il pu faire face à cette grande activité des quarante années qui viennent de s’écouler ?
Si la nature avait généreusement tout fait pour que Marseille pût accomplir les destinées qui lui étaient réservées dans la première période, dans la seconde, la main de l’homme a dû tout créer. Mais rencontrant, dans les régions gouvernementales, des intelligences supérieures animées du bien public ; trouvant sur les lieux des hommes d’élite possédant une connaissance profonde des besoins du moment, et entrevoyant nettement les perspectives de l’avenir, il a été facile à ceux à qui incombait le soin de maintenir le Port de Marseille au niveau de son mouvement commercial, de suffire à leur tâche.
En 1820, on élargissait le quai de Rive-Neuve ;
En 1829, on commençait le bassin de carénage ;
En 1839, on procédait à l’élargissement du quai de Vieille-Ville et à l’approfondissement général du Port, deux grandes améliorations dont l’une faisait disparaître ces petites palissades d’une autre époque, et permettait enfin le débarquement et la circulation des marchandises sur le quai le plus important, et dont l’autre rendait possible le stationnement des navires du plus fort tonnage sur tous les points du bassin.
http://books.openedition.org/enseditions/411
J'aimerais vraiment en savoir plus sur cette affaire, mais il faudrait camper aux archives de la ville,
bonjour,
le quartier de La Fosse c'était où par rapport au quartier Saint Jean?
@+
La seule info précise se trouve sur un retour google, je recopie tout :
14. Les pas d'un marin noir à Marseille et leurs ajustements ...
www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=DEC_FOURN_2004_01...
Le soir de l'été de Marseille lui versait un poison tiède qui l'amollissait. ..... articulé autour de la rue de la Bouterie, le quartier de la Fosse était devenu un but ...
Voilà le lien, le problème c'est qu'en le suivant on ne trouve pas les mots remontés par google... :
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=10&cad=rja&uact=8&ved=0CFUQFjAJ&url=http%3A%2F%2Fwww.cairn.info%2Fzen.php%3FID_ARTICLE%3DDEC_FOURN_2004_01_0273&ei=vMn2VJDUIYH-ULWJgPgB&usg=AFQjCNH18ICqXB8MrOAvO28fqbwtgEE0IgSinon, on en parle pas mal dans Banjo de Claude McKay. Lectures : Lecture :
http://www.humanite.fr/node/209540 et
http://www.sortirenprovence.com/exposition/retrospective-claude-mckay-la-galerie-art-cadeEDIT : une autre lecture :
http://adrienlebihan.blog.lemonde.fr/2013/01/08/un-banjo-dans-la-fosse/Valà,