Je crois qu'on en a déjà parlé mais franchement, tu as raison, Fanette, toutes ces vallées entre deux frontières ont une histoire très riche.
Déjà, pour la plupart, elles sont occitanes, sur une des photos, on voit d'ailleurs le nom d'une maison en occitan.
Et puis, on peut s'imaginer que les frontières arrêtaient les hommes, mais c'est faux.
Les frontières, ce sont des bureaucrates qui les font pas les habitants qui s'en moquent bien et les traversent sans même y prêter attention !
D'une, il y avait ceux qui partaient pour fuir des persécutions comme tu l'évoques, réligieuses ou autres, d'ailleurs, au niveau religion, la vallée de Pelvoux, justement, est une vallée vaudoise, on n'y croise que des temples, pas d'église...
Tiens, là aussi, il y a une belle balade à faire, plus dure, mais pas insurmontable : le village abandonné de Dormillouse, mais ce sera l'objet d'un autre post un autre jour !
Et puis, en fait, la plupart des habitants étaient cultivateurs ou éleveur, et l'hiver, en montagne, il n'y avait rien à faire, et souvent, ils passaient donc à ces périodes creuses, d'une vallée à l'autre, pour faire des échanges, vendre, acheter...
Bref, des migrations, des échanges de langue, de culture se sont faits, et tous en ont un héritage quelque part, les hommes comme les murs, et comme les paysages...
C'est peut-être ce qui fait aussi qu'on ne s'y sent jamais étranger, qu'on y est bien comme chez nous, comme une transmission, quoi !